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Le forficule, perce-oreille ou pince-oreille, est un petit insecte de forme très particulière. En effet, il porte deux appendices en forme de pinces à l'arrière de son abdomen, ce qui lui a valu son surnom et nombre de croyances infondées sur ses activités. C'est pourtant un allié du jardinier, qui, bien que n'ayant traditionnellement pas bonne réputation, est utile dans le jardin.
La vie de l'animal
Cycle de vie
Le forficule vit principalement en été, quand les températures sont assez clémentes. Il hiberne souvent en groupe, sous des pierres ou dans des endroits abrités. Quand il fait plus chaud, dès le mois de mars, les perce-oreilles s'accouplent. La femelle pondra près d’une trentaine d’œufs dans un petit nid, aménagé sous une pierre ou dans un trou au sol.
Reproduction
Après l'accouplement, la femelle s'occupe des œufs dans son nid, et veille à ce qu'ils arrivent au terme. Elle en fera de même jusqu'à ce que les jeunes individus deviennent autonomes, après plusieurs mues. Cet instinct maternel, assez rare chez les insectes, est remarquable et permet à une bonne partie de la progéniture d'arriver à terme.
Au jardin
Régime alimentaire
Le forficule, herbivore la plupart du temps, est en fait polyphage : son régime alimentaire est très varié, allant des fruits très murs aux pucerons, en passant par les végétaux abîmés. De ce fait, il vivra aux alentours des tas de compost, profitant des déchets verts et n'hésitera pas à grimper dans les arbres fruitiers pour jouir des fruits trop mûrs. Il peut aussi manger un nombre important de pucerons qui passeraient à sa portée.
Auxiliare ou ennemi ?
Le rôle du perce-oreille dans le jardin peut sembler ambigu. En effet, s'il peut s'avérer être un précieux allié dans la lutte contre les ravageurs, il a également une face sombre : il est un grand consommateur de fruits mûrs. Cependant, ses bienfaits compensent largement ses méfaits. En effet, il peut rapidement décimer une colonie entière de pucerons, et ne fera pas de mal aux cultures en investissant vos tas de branches ou de compost. On pourra en outre s'en prémunir dans les arbres fruitiers par une cueillette régulière des fruits ou par l'utilisation de bandes de papier collant.
Il reste cependant vrai que l'animal est assez peu attirant, et qu'il n'est pas toujours très agréable de le voir surgir d'une salade que l'on lave ou d'un fruit qu’on s’apprête à croquer. Cependant, si vous passez outre ce dégoût, il peut, à l'instar du crapaud, se montrer un allié fort utile !
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