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Haricot commun : en bref
Classification de la plante
Un légume à longue période de récolte, simple à obtenir
Le haricot commun (Phaseolus vulgaris L.), est originaire d’Amérique Centrale et du Sud et trouve sa place dans tous les potagers de France. Cette plante annuelle, mesurant de 50 centimètres à trois mètres de haut selon la variété donne des fleurs blanches en été. Le haricot est cultivé, selon la variété, pour ses graines ou pour son fruit.
Une culture par semis nécessitant du soleil
Le haricot requiert d’être semé dans un endroit ensoleillé, dans un sol humifère, drainé et léger. Il préfère les terrains neutres ou légèrement acides, et redoute le calcaire et l’excès d’humidité.
Le semis s’effectue au printemps, vers avril ou mai, si la température dépasse les 15°C. Les semer sous tunnel plastique permet la mise en terre plus précocement. La germination dure environ une semaine. Pour l’accélérer, n’hésitez pas à mettre les graines dans un récipient d’eau une journée avant la mise en terre.
L’espacement entre les plants dépend de la variété. Par exemple, les variétés naines seront séparées de cinq centimètres sur la même ligne et les rangs seront à environ quarante centimètres les uns des autres.
Pour que l’enracinement se fasse au mieux, buttez les plants légèrement lorsqu’ils atteignent une quinzaine de centimètres et que leurs secondes feuilles sont bien développées.
Vous pourrez alors récolter à partir du mois de juin jusqu’en octobre, en prélevant quelques gousses deux à trois fois par semaine.
Un entretien faible et régulier
L’arrosage des plants de haricots doit être régulier, surtout lorsque le temps est chaud. Les plants ne nécessitent pas d’être taillés.
Ne faites pas d’apports avant de semer. En effet, ce légume développe des nodosités sur ses racines, permettant de favoriser l’absorption d’azote. En enrichissant préalablement le sol, vous risquez de limiter le développement de ces nodosités et par conséquent entraver la croissance de la plante et la formation des gousses. En revanche, il est possible, à l’automne, d’apporter du phosphore et de la potasse. Là aussi, évitez les apports d’azote pour le maintien des nodosités.
Le haricot est sensible au botrytis, à l’anthracnose et à la rouille : prenez garde de ne pas mouiller les feuilles lors de l’arrosage, et ôtez puis brulez toute partie atteinte. Le botrytis se traite avec de la bouillie bordelaise, tout comme l’anthracnose, tandis que la rouille nécessite un traitement à base de purin d’ortie.
La bruche, les pucerons et les acariens apprécient le haricot, et peuvent être éradiqués grâce à des insecticides spécifiques.
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