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Pêcher commun : en bref
Classification de la plante
Un arbre aux fruits juteux, et aux délicates fleurs roses
Le Pêcher commun (Prunus persica) est un arbre fruitier mesurant entre 2 et 7 mètres à croissance rapide, cultivé pour son fruit doux et juteux : la pêche. Ses feuilles caduques vertes libèrent une délicate odeur d’amande. A la fin de l’hiver, ses fleurs roses donneront une touche colorée à votre jardin. Originaire de Chine, il peut être cultivé dans le sud de la France.
Une culture nécessitant du soleil, aux possibilités de greffes multiples
Le Pêcher commun est un arbre qui nécessite une bonne exposition au soleil, et est peu exigeant par rapport au sol : il se plaira dans un sol normal, relativement frais, bien drainé et d’acidité neutre.
Cet arbre se cultive de plein vent ou en espalier, mais manque de vigueur si vous souhaitez le cultiver en pot.
Si vous l’achetez en conteneur, vous pouvez le planter de septembre à novembre. Vous pouvez également semer les noyaux de beaux fruits à l’automne ou effectuer une greffe en écusson durant l’été. Les porte-greffes prunier ‘Ferdor’, le pêcher franc, et l’hybride Pêcher x Amandiers sont les plus communs.
Les premiers fruits apparaissent généralement lorsque l’arbre a environ sept ans, et pendant 15 à 20 ans. Chaque été, vous pourrez alors récolter vos fruits lorsqu’ils sont mûrs, et les conserver quelques jours au réfrigérateur.
Un faible entretien, mais une haute surveillance
Le pêcher possède la particularité, suite à une taille, de repartir de la base aux dépends de la cime. Veillez à tailler votre pêcher régulièrement. En effet, chaque branche ne produit des fruits qu’une seule fois. Il est donc inutile de maintenir celles qui ont déjà donné. Une taille en février-mars ou en juillet permettra de donner toute la vigueur à votre arbre.
La maladie de la cloque du pêcher est le principal ennemi de cet arbre. Elle provoque des boursouflures reconnaissables sur les feuilles et les teintes de rouge. De la bouillie nantaise ou bordelaise permettra de lutter contre cette maladie.
D’autres maladies sont communes pour le pêcher, comme l’oïdium, la moniliose, ou encore la fumagine.
Les feuilles du pêcher sont sensibles au péritèle gris et au phyllobe. La petite mineuse du pêcher, quant à elle, attaque les jeunes pousses. Les fleurs sont quant à elles les proies d’insectes, les thrips du pêcher. Les pucerons aiment également cet arbre, ainsi que la tordeuse orientale du pêcher.
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