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L’élevage des cailles, aussi appelé coturniculture, peut se faire de manière simple : une caille est plus petite qu’une poule naine, et fournit une chair assez appréciée. Son joli plumage ressemblant à celui des faisans séduira les éleveurs débutants qui trouveront ainsi un moyen de donner vie à leur jardin! Voici donc quelques conseils pour bien réussir votre nouvel élevage.
L’organisation de l’espace
Un hangar, un coin de serre, une écurie désaffectée ou n’importe quel local clos conviendra. Aménagez un lieu pour les reproducteurs (mâles et femelles de plus de 6 semaines). Ces adultes ont besoin d’une température minimale de 15°C. L’autre partie sera réservée à la « pouponnière » des jeunes cailleteaux, et sera munie de lampes chauffantes, pour maintenir la température nécessaire à la survie des petits.
En plus de ces deux espaces, prévoyez un lieu calme et chaud, non poussiéreux, dans lequel vous pourrez installer la couveuse. Une fois les œufs éclos, placez les jeunes cailleteaux dans la « pouponnière ».
Pendant les beaux jours, vous pourrez éventuellement aménager une aire extérieure grillagée, sur du gazon par exemple, pour laisser picorer vos cailles dans l’herbe. Pour cela, vous devez prévoir une hauteur de grillage d’environ 50 centimètres, recouverte par un « toit » en filet, et enterrée sur quelques centimètres pour éviter les évasions !
L’Alimentation
Les cailles peuvent se nourrir d’aliments variés : elles sont friandes d’insectes, en particulier de vers de farine. Elles consomment également des graines, comme le lin, le millet, le blé, le maïs, le sarrasin, le blé….
Pour les jeunes, vous pourrez trouver dans le commerce des aliments spécialement conçus pour subvenir à leurs besoins selon leur stade de développement. Vous pourrez compléter cette alimentation avec quelques débris végétaux que les cailleteaux picoreront au fur et à mesure.
Attention à la taille des abreuvoirs: ils doivent pas être trop grands au risque de provoquer la noyade de vos oiseaux !
A six semaines, vos cailles sont capables de se reproduire ou sont prêtes à être sacrifiées : vous en ferez des rôtis ou des plats en sauces en portions individuelles. Vous pouvez également utiliser les œufs cuits sur le plat, durs en salade, ou préparés en omelette… Ces œufs ne contiennent pas de cholestérol, et sont globalement mieux appréciés que les œufs de poule, quoique 5 fois plus petits environ. Profitez-en !
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